Résidences ou coloc’ : peser le pour et le contre

Tu as été admis.e à l’UdeM pour la session d’automne ou tu attends encore une réponse ? Une des prochaines étapes du parcours qui te mènera à l’UdeM, c’est de trouver un logement à Montréal ! Comme j’ai conscience du choix existentiel que cela représente pour toi, voilà un article qui t’aidera à départager résidences universitaires et colocation, transformant ainsi ton périple jusqu’à Montréal en promenade de santé.

Les résidences universitaires, ou l’option pratique

Si tu choisis de vivre en résidences universitaires, tu te verras attribuer un studio d’environ 9 mètres carré (en payant plus cher, tu peux avoir un studio double de 20m2). Ce n’est peut-être pas le logement de tes rêves, mais pour ton premier chez toi, c’est un bon compromis. Petit secret, la vue depuis le haut des rés est carrément malade.

 

Il y a beaucoup de choses dont tu n’as pas à te soucier quand tu vis en résidences ; comme les relations avec un.e propriétaire. Puis, tout est inclus dans ton loyer (électricité, internet…) ; pas besoin de stresser chaque fin de mois parce que t’as pas payé telle ou telle facture.

Tu habites sur le campus ! Ça peut s’avérer très pratique quand tu as du mal à te lever le matin, ou bien quand tu restes (trop) tard à la bibliothèque en fin de session, et qu’il n’y a plus de métro. Le petit bonus, c’est que tu vis littéralement à 100 mètres du CEPSUM, ce qui te permettra d’aller te dépenser (gratuitement) en marchant moins de 2 minutes. Si c’est pas trop ton truc de faire du sport, il y a toujours les jacuzzis, qui peuvent être bien sympa après un examen ou juste une journée d’hiver un peu trop froide.

Un + pour tes études : les résidences comportent de nombreux espaces communs assez calmes et confortables, dans lesquels tu peux t’installer (en pyjama !) à n’importe quelle heure pour chiller/dormir/faire tes lectures/finir tes travaux/comater (dans l’ordre allant du début à la fin de session).

Mais soyons honnêtes, les résidences n’ont pas que des avantages. Il faut savoir qu’il n’y a pas une ambiance folle aux résidences de l’UdeM. A moins de te faire des ami[e]s dans ton programme, qui, par chance, vivent aussi aux résidences, tu risques de te sentir seul[e] assez rapidement dans tes 9 m2, surtout l’hiver, ou tout le monde sort moins.

Autre souci aux résidences : la cuisine. Premièrement, il y a une seule cuisine pour tout le bâtiment des résidences. T’y rendre implique de trimballer tes affaires pour cuisiner à chaque repas, ce qui peut s’avérer parfois un peu contraignant. En plus, l’épicerie la plus proche se trouvant à Côte-des-Neiges (donc à deux stations de métro), c’est pas idéal pour sortir acheter une brique de lait à l’improviste pour faire des crêpes. Faque la plupart du monde achète un réchaud et mange des pâtes, tout seul dans sa chambre. Autant te dire que c’est pas vraiment l’fun. Bon, il y a aussi le struggle de tout[e] étudiant[e] qui se respecte : la vaisselle. Toi aussi, tu end up un peu trop souvent avec une montagne de vaisselle sale dans ton lavabo ? « pas grave, je la ferais demain ». Oui, sauf qu’aux résidences, ton espace vital ne comporte qu’un seul lavabo, le même qui te sert à te brosser les dents le matin. Pas très agréable de te gargariser dans ton assiette de la veille, hein ?

Si tu es du genre à avoir besoin de te créer ton petit univers ; les résidences ne sont peut-être pas le choix idéal. Malgré que… certains-es arrivent à rendre ça pas mal. Comme cette étudiante que Les Roger ont déjà rencontrée.

Des chambres toutes pareilles, ça rend les lieux assez froids et impersonnels, pis en plus, les gens ne se parlent pas trop. Mais si tu viens de loin et que tu manques de repères, alors les résidences sont un bon point de départ. Ça te laisse le temps de faire tes marques, à l’Université, à Montréal ou même au Québec ; et si t’aimes pas les résidences, tu peux toujours déménager avec des ami[e]s au bout de quelques mois. Il n’est pas rare que des gens qui habitent aux résidences « s’associent » pour faire une coloc ensemble.

Si après avoir lu tout ça, tu es toujours convaincu[e] que les résidences ne sont pas faites pour toi, tu peux envisager la seconde option !

La coloc, une solution plus alléchante et des risques à ne pas négliger

Toi aussi, quand tu penses « colocation », tu penses à Friends ? Quoi de mieux que de vivre avec tes ami[e]s dans un endroit qui te plaît et dans lequel tu es plus libre que dans une chambre étudiante ? Alors c’est vrai, une coloc, ça peut être vraiment cool et ça peut être une expérience inoubliable. Mais vivre à plusieurs peut aussi être source de tracas.

La solution la plus dangereuse de prime abord, c’est celle que beaucoup d’étudiant.es (souvent internationaux[ales]) choisissent. Facebook regorge de groupes et pages sur lesquels ça paraît extrêmement simple de trouver la coloc idéale. C’est comme ça que beaucoup d’étudiant[e]s internationaux[ales] trouvent une colocation avant même d’avoir posé un pied au Canada. Ça peut paraître bin le fun, mais ce n’est pas toujours une bonne idée.

Privilégie une coloc avec des gens que tu connais.

Une coloc avec des inconnu[e]s, ça peut très bien se passer, mais il faut garder en tête qu’il y a un risque que ça se passe autrement. Vous avez peut-être des rythmes de vie très différents, et une notion différente de ce qu’est le respect de l’autre.

Les relations avec ton.a proprio.

Parce qu’un appart, c’est aussi un[e] propriétaire, avec qui tu vas devoir entretenir des relations cordiales, même si tu ne peux pas l’encadrer. C’est ce[ette] même propriétaire que tu vas peut-être maudire pendant le mois de novembre parce qu’il[elle] n’aura toujours pas activé le chauffage. Bref, avant de prendre un appart, assure-toi que tu as un feeling correct avec le[a] propriétaire.

Tu l’auras compris, trouver une coloc avant d’arriver à Montréal, ça peut marcher, mais ce n’est pas sans risques. La solution la plus safe reste de commencer par les résidences universitaires, pour te faire tes marques, puis de « migrer » en coloc une fois que tu auras un peu appris à vivre tout[e] seul[e]. En plus, ça te permet d’aller habiter avec tes ami[e]s, ce qui est quand même nettement plus sympa et rassurant que de vivre avec des inconnu[e]s.

2 tranches de vie

  • En ce qui concerne la relation avec les propriétaires et ou la qualité des logements à louer, il y a aussi un site web où des locataires partagent leur expérience de location!!

    loueroupas.com

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