Mon aventure à Roger-Gaudry

L’Université de Montréal, c’est grand! Et certains pavillons sont un peu plus compliqués que d’autres… Comme Roger-Gaudry!

Je suis arrivée à l’UdeM à la session d’automne 2016. L’université était quelque chose de tout à fait nouveau pour moi, puisque je suis la première de ma famille à y aller. Étant au campus Laval, (et à Paris quand j’ai reçu mon invitation), je n’ai pas participé à mes activités d’accueil associatives, qui se déroulaient à Montréal. Par contre, je me suis aventurée sur le campus de Montréal pour aller faire ma carte étudiante… Mais pas que!

J’étais allée faire un tour à la librairie du campus Laval, mais je n’étais pas particulièrement fan des vestes à l’effigie de l’universités qui s’y vendaient. On m’a dit qu’il n’y avait pas nécessairement la même marchandise d’un campus à l’autre. Je me suis dit qu’il y en aurait peut-être des plus belles à Montréal. Première erreur: aller au campus de Montréal en voiture… en après-midi! (Sérieusement, à ne pas faire, surtout quand on se stationne loin dans des petites rues pas loin du chemin de la Côte-Sainte-Catherine). Armés d’un téléphone et de Google maps, mon copain et moi avons marché jusqu’au pavillon J.-A.-DeSève. Jusque là, rien de très compliqué, même si y faisait chaud et que nous avons marché longtemps.

Après avoir fait ma carte étudiante, je me suis dirigée, avec mon copain, vers le fameux pavillon Roger-Gaudry, toujours armée de Google maps (parce que nos recherches internet nous avaient indiqué qu’il y avait une librairie).

Roger, dans la brume, vu du campus Laval

Deuxième erreur: j’étais jeune et naïve et j’ignorais totalement la réputation du pavillon. Nous avons fait le trajet de J.A.-DeSève à Roger-Gaudry à pieds, parce qu’il faisait beau (mais surtout parce que nous croyions que c’était plus proche). En route, nous avons croisé des gens qui participaient à leurs activités d’accueil associatives, en costumes variés, qui faisaient un rallye-photo. Arrivés à la station de métro Université-de-Montréal, j’ai eu un peu envie de pleurer. Mise en contexte: En automne 2016, le tunnel de la rampe était encore en réparation. Comme nous ne savions pas trop comment fonctionnait la navette, nous avons emprunté le petit chemin sinueux entre les arbres pour monter jusqu’à Roger. Pour quelqu’un qui préfère prendre les ascenseurs à l’école, les petites marches à pic ici et là et la pente en terre à gravir pour arriver au pavillon n’étaient définitivement pas agréables (c’est comme l’hiver: c’est beau, mais c’est pas toujours le fun). Enfin arrivés, nous sommes entrés par le Hall d’honneur.

Honnêtement, je m’attendais un peu à une entrée semblable à celle du pavillon J.A.-DeSève, sans savoir que l’endroit où nous étions entrés était en fait le Hall d’honneur. En fait, je ne savais même pas qu’il y avait plusieurs autres entrées… Nous avons fini par trouver une sorte de plan du pavillon, pour ensuite y repérer la librairie. En apparence, le chemin pour s’y rendre était tout simple. Il suffisait de prendre par la gauche, et on finirait par arriver devant la librairie. Évidemment, c’était beaucoup trop beau pour être vrai. Nous avons pris par la gauche, puis nous avons marché, marché, marché encore pour réaliser que la librairie n’était pas là.

Nous sommes retournés sur nos pas, un peu confus. Nous avons revérifié le plan, et pourtant, nous avions bien emprunté la bonne direction. Je suis allée voir en haut des marches, au fond du Hall d’honneur. J’ai réalisé que ça donnait sur un grand auditorium. Visiblement, la librairie n’y était pas. Nous sommes encore une fois retournés sur nos pas, histoire de voir si nous n’avions pas manqué quelque chose. Je commençais à être un peu énervée, parce qu’en plus de ne pas trouver la librairie, je commençais à avoir (très) faim. Fort heureusement, alors que nous nous engagions à nouveau dans le couloir de gauche, nous sommes tombés sur une de mes amies, qui a su nous dire où se cachait la fameuse librairie. Il fallait simplement descendre quelques marches, escalier bien caché derrière une porte que ni mon copain, ni moi n’avions remarquée.

Non seulement nous avons trouvé la librairie (ainsi qu’une veste et la carte SPC), mais nous avons aussi trouvé un endroit pour prendre une bouchée. Bon, c’était une collation achetée dans une machine, ce qui n’est pas génial, mais quand on a faim, à peu près n’importe quelle nourriture est la bienvenue. Comment notre aventure s’est-elle terminée? Pris dans le trafic à 16h30 de l’après-midi, à essayer de sortir du dédalle des petites rues pour revenir chez nous à Laval, mais bien contents d’avoir trouvé une veste.

Psst! Jette un coup d’œil juste ici pour un plan de Roger-Gaudry et quelques coordonnées!

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