Si tu me le permets, commençons par le commencement. « Réussir », au fond, qu’est-ce que ça veut dire ? Si j’ouvre le poussiéreux dictionnaire juste en face de moi : « Réussir. Verbe transitif. Avoir un résultat heureux, se terminer par un succès ». Je ne sais pas toi mais moi, déjà de lire ça, ça me rassure un peu. Alors que la mi-session n’est plus très loin et que les inquiétudes s’intensifient à mesure que le rythme accélère, je crois profondément qu’un peu de positif, auquel s’emmêlent des ressources et des astuces, ça ne fera de mal à personne. C’est tout l’objectif de ce billet de blogue et désormais, nous pouvons – vraiment – commencer.
Changement de titre
Pour être tout à fait honnête, j’avais prévu de titrer cet article Prendre le temps de remettre à demain pour te transmettre mon opinion. Opinion selon laquelle c’est n’est pas en croulant sous les manuels, les notes de cours et la caféine qu’on parvient à réussir ses examens mais justement en comprenant l’art de la procrastination. Ou plutôt en définissant stratégiquement ses objectifs et les moyens pour y parvenir dans le temps. C’est ça le premier moyen.
C’est savoir où tu te rends, quand tu dois y être et comment tu vas t’y rendre. Comme lorsque tu fais un road-trip au fin fond de la Gaspésie, tu ne fais pas tout en un claquement de doigt. Tu recherches des spots sympas et tu prends le temps d’affiner ton parcours pour ne rien rater. À ce titre, c’est Louis-Frédérik qui m’en raconté des bonnes sur son dernier road-trip. Ma suggestion, chaque dimanche, planifie ta semaine pour savoir quand tu travailles mais surtout, quand tu peux faire autre chose. Plutôt que de remettre à demain en permanence, tu anticipes la journée suivante pour ne pas être submergé au moment des révisions ou des échéances.
Après tout, si l’appétit vient en mangeant, les connaissances se fixent en apprenant. Tu es largement capable de concevoir la semaine de compromis idéale, entre Netflix, entraînement, amis et études.
De l’art de préparer son voyage
Bon ok, l’étudiant en sciences politiques que je suis allait te faire une bonne comparaison pour introduire mon second point. Je suis bien élevé, je vais m’en abstenir. Maintenant que ton calendrier de la mi-session est prêt, il te faut penser plus loin. En fait, dès maintenant. En t’y prenant à l’avance, tu n’auras aucune surprise le jour de l’examen et, en plus, tu te laisses une marge de manœuvre si jamais tu fais fausse route. Bref, tu te mets dans les meilleures conditions pour réussir tes travaux.
En prenant du temps pour toi, tu te laisses aller au rythme de tes envies, ce qui entre nous, a une importance aussi fondamentale que celle d’étudier. C’est encore mieux si tu as l’envie d’étudier. Bref, en faisant des petites avancées dès maintenant jusqu’à la mi-session, tu boostes ta productivité, ton bien-être et tes skills organisationnels. C’est comme la théorie des petits pas lors de l’intégrat… j’avais dit que je ne ferais pas cette blague.
Dernière ligne droite
Ça y est, t’as vu tous les spots de ton road-trip. La nature et les nuits à la belle étoile, soit les moments inspirants avec ses amis et te ressourçant lorsque tu es seul[e] avec toi-même. Les longues heures de route pour atteindre chaque spot, c’est-à-dire les moments universitaires intensifs mais productifs. Au final, t’as fait ton tour, t’as fait ce que tu avais à faire, et tu débarques à Montréal, en bout de ligne avec un gros sourire sur ton visage.
Ben inquiète toi pas, la mi-session, surtout la première, c’est la même chose. Beaucoup d’inquiétudes lors de la préparation mais en fait, quand t’es sur la route et malgré les imprévus, c’est beaucoup de fun, surtout quand tu as le GPS de l’UdeM avec toutes les ressources nécessaires.
À ma première session, je stressais beaucoup. Aujourd’hui, encore. C’est chaque fois les mêmes anxiétés puis la même excitation de préparer son voyage. À ton tour de réussir!
Bon voyage !
