Les bienfaits de la procrastination

On l’a souvent dit : les étudiants, on a la procrastination dans le sang. Mais ce qu’on oublie souvent de dire, c’est qu’il y a du bon à procrastiner!

Oui, tu as bien lu le titre. La procrastination n’est pas quelque chose de complètement mauvais. En fait, il y a même trois principaux bienfaits au fait de procrastiner!

1. Prendre du temps pour soi

Il m’arrive, alors que j’ai un travail à avancer ou de la matière à étudier, de décider que c’est le bon moment pour prendre du temps pour moi. Je me roule en boule dans mon lit, sous les couvertes et je commence à rêvasser. Il m’arrive de tomber endormie pour une sieste (qui se transforme souvent en sieste accidentelle de 4h). Parfois, je « perds » mon temps sur les petits quiz inutiles que je trouve en faisant défiler mon fil d’actualité sur Facebook. D’autres fois, je me laisse tenter par quelques parties de jeux vidéo (c’est si facile quand les travaux à faire sont à l’ordi!) ou par quelques épisodes d’un anime ou d’une série. D’autres fois, je décide de réécouter pour la 148e fois (j’exagère juste un peu) un des films de Harry Potter ou de Pirates des Caraïbes. Peu importe ce que tu fais quand tu procrastines (comme lire cet article), c’est souvent une bonne façon de prendre du temps pour soi. Et c’est important! Même si c’est seulement pour 10 ou 15 minutes (ou, si on est réaliste, 1 ou 2 heures).

2. Être productif (dans d’autres tâches et activités)

Personnellement, je suis le genre de personne à trouver que de ranger ma chambre à 20h30 est une bien meilleure idée que d’étudier ou d’avancer un travail à remettre dans quelques jours. En même temps, ça travaille tellement mieux dans une chambre en ordre! Non? Je vais aussi ressortir de vieux projets qui commencent à prendre la poussière et m’y remettre avec autant d’enthousiasme que quand je les avais commencés. Que ce soit des costumes, des dessins (j’adore dessiner) ou de la photo. D’autres fois, je vais commencer des travaux qui sont dû dans quelques mois, juste pour ne pas faire celui à remettre dans quatre jours. Bon, j’avoue, je fais surtout des titres et des sous-titres pour avoir l’impression d’avoir été productive… mais en même temps, c’est motivant quand, 3 semaines plus tard, je réalise que j’ai déjà « commencé » mon travail. Oh, et c’est aussi souvent dans une période de procrastination que je vais aller faire de la bouffe. Surtout des desserts, parce que c’est tellement bon.

3. Prendre un peu de recul

Après avoir procrastiné, mine de rien, on a souvent une vision nouvelle, un regain de motivation quand on se remet à la tâche. Que ce soit l’étude d’un examen ou l’écriture d’un travail, on a souvent les idées plus claires, plus articulées, on se souvient mieux de ce que l’on doit retenir. En tout cas, de mon côté, j’ai souvent l’impression d’être mieux préparée à mon examen ou plus motivée à continuer un travail après une période de procrastination (productive ou de type «temps pour soi»).

Le mot final?

La procrastination a bien meilleur goût quand elle est pratiquée avec modération. Comme on dit : trop, c’est comme pas assez!

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