Rendre ton appartement festif en deux temps trois mouvements!

Décembre : temps des remises finales, des heures d’étude interminables, du soleil qui se couche à 15h45 et de la slush de rue. Décidément, les temps sont durs, mais ne désespère pas, ô, toi, étudiant[e] de l’Université de Montréal, car des jours meilleurs se profilent à l’horizon. 

Au loin, ta grand-mère dépoussière sa copie du disque Joyeux Noël de Ginette Reno. À Laval, ta tante sort son menorah. Dans Hochelaga, ta sœur force son pug à enfiler un débardeur vert et rouge. Les triplexs de Montréal s’illuminent au gré des lumières multicolores vendues au prix de 4,99$ au Jean-Coutu du coin et dont les batteries ne tougheront assurément pas l’hiver.

Si toi et moi croulons sous les travaux, le temps des fêtes arrive pour nous rappeler qu’au bout du tunnel, il y a un sapin et une bûche. Peut-être même, ne sait-on jamais, un peu d’amour, de repos et de réconfort. 

Lorsqu’est venu le temps, au début de cette session tout droit sortie d’un roman post-apocalyptique d’attribuer les articles de la session, je n’ai pas hésité une demi-seconde à me porter volontaire pour écrire un billet sur les décorations des fêtes. La combinaison de couleurs rouge/vert est une passion de longue date sans parler de mon faible pour les guirlandes de lumières. À l’époque, j’étais encore jeune, fringante et disponible. La fin de session était loin devant moi. Mon avenir me semblait lumineux et mon agenda, vide. Ah, comme les projets se sont accumulés! Ah, comme la procrastination a procrastiné!

Mes ambitions étaient grandes et les idées de décoration-maison étaient nombreuses. Malgré le temps manquant et le budget étudiant, j’ai donc fait une Saskia Thuot de moi-même pour te présenter mes trucs de décoration festive!

Quelques idées pour commencer

Si tout comme moi ton temps est limité, mais que ton amour des fêtes est infini, j’ai des idées pour toi!

Mes décorations préférées dans mon chez-moi sont : 

  • Des boules de Noël random à des endroits totalement aléatoires ; 
  • Quelques chandelles qui sentent la cannelle ;
  • Des défenses de reines sur mon buste de Karl Marx. Ça le rend festif!!! (Je sais, l’ironie est profonde.) ;
  • Un mini-sapin trouvé pour la somme de 3,52$ au Dollorama du coin (Karl, pardonnez-moi) ;
  • Des lumières de Noël! Après tout, elles sont un indispensable des logements étudiants.
Karl jugeant ma procrastination du haut de son trône de livres.

Grandes ambitions, talents limités

Depuis le début de la pandémie, je passe légèrement trop de temps sur les internets où les comptes Instagram remplis de tricots et de rénovations maison regorgent. Lorsque j’ai vu des internautes réaliser des guirlandes de fruits, j’ai pris ça comme un signe assuré que je devais, moi aussi, passer 4 heures à déshydrater des oranges. 

Je suis donc partie, pleine d’enthousiasme, vers le IGA pour me procurer orangers, pommes et chips aux jalapeños (pour les manger, pas pour les accrocher). Je me suis ensuite dirigée vers le temple de la consommation non-éthique (Karl me rappellera, du haut de ma bibliothèque, qu’il n’y a pas de consommation éthique sous le capitalisme, mais ce sera pour un autre article) : le Dollorama. 

Là-bas, j’ai cherché, en vain, du fil à pêche et de la motivation pour terminer une analyse ontologique à remettre plus tard cette semaine. N’ayant trouvé aucun des deux, il m’a fallu me contenter de corde argentée et d’épingles (ne me pose pas de questions, mon analyse m’a gardé réveillée toute la nuit précédente). 

Je suis ensuite rentrée chez moi où j’ai placé les fruits coupés sur une plaque au four. 4 heures plus tard, ils étaient enfin déshydratés (un peu trop d’ailleurs : leur bronzage rivalise avec celui de Mike the Situation). 

Le temps était maintenant venu de les enfiler pour créer mes guirlandes. Or, je me suis bien assez vite rendu compte que ma motricité fine est comparable à celle d’un enfant de deux ans. En plus de ça, le fil acheté ne convenait pas au projet. « Pas grave », que je me suis dit. Les miracles de Noël arrivent, non?

Je confirme que non. En effet, le résultat, à mon plus grand désespoir et au grand amusement de mes proches, est, comme on dit de par chez nous, « laitte à chier ». Comme je me suis engagée à partager mes échecs avec vous, comme mes réussites, voici donc le résultat final. Tu dois quand même l’avouer : sa laideur lui accorde un certain charme ;). En plus de ça, mon appartement sent maintenant l’agrume! Au final, le projet m’a coûté moins de 10$ (et me fait énormément rire par sa mocheté totale). 

Et voilà, ce fut mon guide de décorations festives à faire avec un budget étudiant! Tu excuseras, je l’espère, mon ton quelque peu chaotique. C’est la fin de session après tout 😉

Je te souhaite de très joyeuses fêtes et bien du repos en cette saison festive!

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