Quelle est ton anecdote de job la plus marquante ? Vox Pop !

Pour faire suite à la série d’articles sur les jobs étudiants avec CV pour les milléniaux, un été au cœur du sexisme et comment trouver un travail après les exams d’avril, nous avons voulu en savoir plus sur les expériences de travail des étudiants et étudiantes de l’UdeM et sur vos propres vécus !

Nous nous sommes donc  aventurées dans le pavillon 3200, rue Jean Brillant et sommes allées à la pêche aux anecdotes. On a eu le droit à toutes sortes d’histoires parfois embarrassantes, parfois cocasses et d’autres fois, tout simplement inusitées!

Martine : J’ignore laquelle je trouve la plus drôle, mais je dois avouer que j’hésite par rapport à celle de Roxanne. Celle de Roxanne était à mourir de rire! À son travail, une boutique de produits de cuisine, il y avait un très vieux monsieur asiatique qui venait à tous les jeudis pour acheter le même verre… Exactement le même verre!

Éloïse :  Oui, oui! Et alors là, le mec un jour il se pointe avec une facture datant de deux mois auparavant et il veut un remboursement pour un des tas de verres qu’il avait achetés. Vraiment trop sale le verre en plus avec un cerne de café dedans! Beurk!

M : Elle nous a aussi raconté que même si elle ne travaillait plus dans la boutique, le monsieur venait encore et toujours les jeudis pour acheter son verre.  Et puis, il y a l’histoire de Claudia, juste trop marrante!

É : Ah c’était quoi déjà? La femme qui demandait de goûter chaque glace ?

M : Oui, la crème glacée [veuillez insérer gros accent québécois]! Donc, cette fille avait comme travail d’été un job dans une crèmerie et voilà qu’un beau jour, une cliente demande de tester les 32 saveurs pour savoir laquelle exactement elle veut!

É : Puis finalement, elle a décidé d’acheter un cornet de chaque saveur, parce qu’elle n’était pas convaincue de celle qu’elle voulait. Claudia nous a dit que chaque boule était à genre 3,25$, donc un peu plus de 100$ de glaces avec les taxes.

M : Et le pire, c’est qu’elle est finalement partie avec seulement 7  cornets et que cette journée là, il y avait un beau gros 21 cornets en trop!

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É : Au moins, ils les ont donnés à des enfants le lendemain.  Tu vois, du coup, l’histoire qui m’a le plus marquée, c’est clairement celle de Catherine. Elle travaillait chez Starbucks et aidait à décharger les livraisons, tu te souviens? Elle nous racontait la galère qu’elle a subie en fin de session dernière quand son sac a été volé dans l’arrière-boutique.

M : J’ose même pas imaginer comment j’aurais fait si on m’avait aussi volé mon laptop avec tous mes cours et travaux. Le pire, c’est sûrement la perte de son devoir qu’elle devait rendre le lendemain.

E : Normal qu’elle ait fait une crise de panique, c’était juste en plein milieu de la semaine d’exams. Et toutes les démarches qu’elle a dû faire auprès de la police et des profs en plus de tout racheter. Juste insurmontable…

: J’avoue, c’était assez étrange! Mais pas autant que celle de Justine en sciences biologiques qui, alors qu’elle travaillait chez David’s Tea, s’est fait demander en mariage par son client. Carrément! Mais pas pour qu’elle l’épouse lui, mais pour qu’elle marie son fils (ayoye ?)!

É : Hahaha! Oui, je l’avais oubliée celle-là. Moi aussi, à sa place, j’aurais décliné l’offre. Je veux dire, c’est une vraie histoire de mariage arrangé quoi, hyper chelou (trad queb’ : super louche).

: Elle a dit qu’au moins, elle avait fait une bonne vente. Ah, ce que le charme ne fait pas!

E : J’aimerais quand même revenir sur l’histoire de la collègue de Félix en crimino, l’étudiant qui bossait à l’hôpital en radiologie…

Martine : Tu penses qu’on doit en parler genre live? Je suis quand même en train de dîner hein. C’est bien l’anecdote du pot Masson?

Eloïse : Exactement. T’imagines à quel point tu dois t’empêcher de rire face à la femme qui s’est éclaté un pot dans son …. hum tsé… bah hum? Mais quelle idée! Elle a eu une hémorragie interne et a été envoyée en chirurgie pour ça, tellement bizarre.

Martine : Impossible de ne pas rire, surtout quand tu es habitué à des situations de corps étrangers dans l’abdomen avec des enfants un peu naïfs qui ont avalé un simple crayon. Plus subtile mais tout aussi gênant, tu te rappelles de Héloïse ? Tu sais, celle qui était à la maîtrise en études internationales? Elle nous parlait de cette femme très chic dans la brasserie parisienne où elle servait. Elle refusait catégoriquement de se faire servir par une autre femme en disant que seuls les hommes méritaient d’être respectés. Tellement condescendant ! Genre allô la solidarité féminine!

Eloïse : Tellement relou oui (Trad queb’ : C’est fou / C’est lourd), heureusement que son manager était là pour prendre la relève. Une situation bien humiliante et injustifiée. A l’inverse, j’ai totalement craqué pour l’histoire de Charlie ! Quand elle était à son job au ciné, un vieux monsieur est venu lui demander pourquoi les films proposés étaient plus chers que d’habitude.

M : C’est vrai, il ne comprenait pas le concept de la 3D et lui tenait tête en disant que chez lui, la bande-annonce était comme tous les autres films qu’il avait déjà vus. Le pauvre, apparemment il est reparti tout hébété, sans avoir pris sa place.  Pour finir, celle qui fait plus « scène de film » justement, c’est sûrement l’anecdote de Sissy.

E: Je t’avoue qu’il y en a tellement… C’est la fille qui travaillait dans un hôtel et qui s’est collé tout le nettoyage d’une chambre alors qu’il y avait du vomi absolument partout?

M: Non, ça c’est Valérie en littératures de langue française. Sissy est en pharmacie, elle travaillait à l’époque comme agente de douanes. A son premier jour, elle s’est changée dans des vestiaires et s’est aperçue après quelques minutes que non seulement c’était un vestiaire mixte, mais surtout qu’elle était la seule fille au milieu d’une bonne vingtaine de dudes. Un peu awkward !

E : Grave, elle précisait qu’elle était la seule fille, mais surtout la plus jeune de tous les employés. Elle s’est même surnommée toute seule “la joke” de l’équipe tellement il y avait un décalage ! Bref, toutes ces histoires me font juste totalement appréhender mon premier job d’été dans quelques jours…
M: Relax, ça pourra toujours nous servir pour un nouvel article ! Sérieusement, c’est chill, on a tous des petites histoires dans le genre.

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