Carnaval : A qui la coupe?

C’est l’événement le plus attendu de l’année (en tout cas, pour moi). Le Carnaval, compétition organisée par la FAÉCUM opposant toutes les associations de l’UdeM, revient chaque année avec un thème prometteur… Alors qui survivra aux semaines les moins studieuses de l’année?

Avant même de venir au Québec, j’avais appris l’existence du Carnaval. Lorsque j’ai été accepté en criminologie (autour du mois de mai 2014), je me suis empressée de chercher des collègues et j’ai donc intégré le groupe Facebook de mon programme ainsi que le « Udem+1 » de mon temps, qui en était d’ailleurs à sa première version! De là, un étudiant de criminologie m’a contacté, juste pour me dire qu’il FALLAIT que je m’implique dans l’asso et que je gagne le carnaval. C’était comme une mission donnée par quelqu’un de totalement inconnu, de l’autre côté de la terre. Ceux qui me connaissent savent que je suis un peu (trop) intense dans la vie, j’ai donc pris à cœur cette mission. Enfin…j’ai essayé. J’essaie encore.

En effet, malgré nos idées incroyables, notre temps libre (oui bon, les cours passent parfois au second plan dans la vie), notre budget carnaval et notre volonté, l’association de criminologie n’a jamais gagné le carnaval depuis que j’ai commencé mon bac. Il est quand même pertinent de préciser que nous avons gagné l’édition 2013 ET 2014, puis nous sommes arrivés 6ème (ouch…) en 2015 et second (YES!) en 2016. Nous sommes maintenant en 2017 (à l’écriture de cet article), c’est ma troisième et dernière année de bac, et je REFUSE de voir cette coupe me passer encore une fois sous le nez.

MAIS C’EST QUOI LE CARNAVAL?!

Bonne question l’ami! Car, mis à part pour les personnes impliquées dans des associations étudiantes elles-mêmes impliquées (impliception), le carnaval est un mystérieux événement qui pousse les gens à faire des choses étranges et dénuées de sens, tout ça pour gagner des minis frigos et des places pour aller skier à Bromont.

Le carnaval, c’est une compétition ACHARNÉE entre différentes associations. La FAECUM nous remet des défis photos, vidéos et libres (à rendre sous n’importe quel support) qu’on doit rendre deux à trois semaines plus tard.

Pour chaque défi, une explication est donnée. Par exemple, l’an dernier, un des défis libres était « Attention, ça va exploser! Réalisez l’explosion de coke-mentos la plus spectaculaire. Points attribués pour l’originalité et la grosseur de l’explosion ». A partir de ça, nous devions choisir comment faire ce défi : le montrer sous les yeux des officiers-ères de la FAECUM? Faire une vidéo? Une photo?

Pour les défis vidéos, c’est le même concept. L’an dernier, nous devions reproduire une vidéo assez…originale.Ce fut très drôle à tourner (et très long), et cette musique a marqué le carnaval! Nous devions également reproduire une scène de Kung Fury, un petit film d’une trentaine de minutes assez spécial. Bref, ça te donne une idée de ce que nous devons faire!

Enfin, à l’intérieur des défis libres il existe une catégorie de défis; les défis des officiers-ères. Chaque officier-ère de la FAECUM choisit un défi selon ce qu’il ou elle aime et les associations participantes doivent trouver des idées originales pour faire plaisir à l’officier-ère, tout en se démarquant des autres associations! Par exemple, l’an dernier, le coordonnateur aux finances voulait vivre « l’expérience la plus féline possible » . Nous l’avons donc emmené dans un bar à chats, pendant qu’une de nos équipes transformait son bureau avec différents accessoires mettant le chat à l’honneur. Nous lui avons également offert un « onesie » d’Hello Kitty.

Il y a également des compétitions de sports inter-facultaires de soccer, de flag-football et d’ultimate frisbee, ainsi que de bowling, de mini-hockey et de spikeball. A cela s’ajoute des événements, comme la virée à St Hyacinthe (une belle aventure de découverte dans la plus grande technopole agroalimentaire du Canada!), la soirée poker et le party 2ème étage… Bref, c’est INTENSE et on adore ça!

Mais en vrai, POURQUOI?

Le Carnaval a un objectif secret. À travers tous ces affrontements, la rivalité sanguinaire (pas d’exagération ici), la fausse haine (ou la vraie, allo maths-stat), à travers le sentiment de paranoïa qui s’installe (des fois à juste titre d’ailleurs)… de la complicité se crée entre les associations étudiantes! On se fait des souvenirs tous ensembles, on rigole, on chante des chansons (surtout dans le bus), on se raconte quelques mésaventures causées par des défis (mais pas trop, pour ne pas donner d’indices). Cet événement tisse des liens formidables et c’est pour ça qu’on l’aime tant!

D’ailleurs, des clans se créent et perdurent à travers les années… Par exemple, mon association a beaucoup de respect et d’amour pour l’association de communication et politique. C’est pas nos alliés, on va pas se faire de cadeaux, on va pas s’aider, mais si une de ces assos emporte la coupe, l’autre sera là pour l’acclamer. Même chose si ladite association arrive 6ème, place également surnommée « criminoième » et « compolième ». #6happensguys

Convaincu-e? Alors contacte ton association étudiante qui se fera un PLAISIR de t’accueillir! Je te laisse avec le « teaser » de la vidéo de lancement du Carnaval de l’an dernier, dans lequel on voit le top 5 de 2016, ainsi que l’association recrue; une association qui participe pour la première fois et qui se démarque, arrivant dans le top 10! Pour le top 5 qui est en ordre décroissant, on voit apparaître l’association d’éducation (5), d’enseignement secondaire (4), de mathématiques et statistique (3), de criminologie, sécurité et études policières (2) (oui, c’est nous, et oui, c’est du vrai feu) et enfin de chimie, les heureux gagnants de 2016!

Es-tu prêt?!

T’en penses quoi?

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *