Pis toi ma grande, tu te vois où dans 5 ans?

Note à tous ceux en psycho qui vont lire cet article : si le doctorat est votre objectif, GO! Ne lâchez pas, maximisez vos notes et bâtissez votre CV au plus vite. Ça peut toujours vous aider à embellir votre candidature, si jamais votre moyenne n’est pas de 4,3. Et je vous rajoute un petit « bonne chance » avec ça. 

On dit souvent que les jeunes ne sont pas vraiment en mesure de faire un choix éclairé lorsqu’en secondaire 3, on leur demande s’ils veulent faire Math-CST ou Math-SN pour la fin de leur secondaire. Il arrive aussi qu’au Cégep, on s’embarque en sciences pures pour « s’ouvrir les portes » même si nos parents nous disent qu’ils veulent que l’on fasse la job qui nous passionne. Malgré mes maths « fortes » et le parcours scientifique au secondaire, j’ai laissé tomber les équations pour me ranger du côté des dissertations.

En sortant du secondaire, je savais que le monde des sciences n’était pas fait pour moi. La physique et les maths ne m’avaient pas été des plus favorables au cours de la dernière année et j’ai donc décidé de me lancer en sciences humaines au Cégep. J’ai littéralement trippé sur mes cours de psycho et de socio et me sentais au bon endroit. Faute de débouchés en socio et intéressée par le fonctionnement de la psyché humaine, je me suis lancée au baccalauréat de psychologie à l’UdeM.

C’est rendu à l’université que ça se complique quand tu réalises que le programme de tes rêves ne l’est peut-être plus finalement. On se met à regarder les autres options pour les cycles supérieurs et OUPS, une moyenne cumulative d’au moins 3,7 avec un paquet d’expériences en recherche et en pratique sont demandées. Ça augure pas si bien que ça finalement.

J’entreprendrai des démarches d’orientation sur le campus cet été pour me connaître un peu plus. C’est certain que j’ai des petites idées, mais j’aimerais m’assurer que ce dans quoi je veux me lancer colle vraiment à ma personnalité. Finalement, peut-être même que la relation d’aide demeure la bonne voie, mais je me dis que je n’ai rien à perdre à aller vérifier.

Ce n’est pas toujours un processus facile de se remettre en question et ça demande beaucoup de temps. Personnellement, pendant l’année je regarde ça plutôt négativement quand je m’assois devant mon ordi et que je me dis « let’s go, une petite heure de libre, je dois trouver ce que je vais faire de ma vie ». Au contraire, en ayant plus de temps dans mes poches l’été, loin des soucis de l’étude et des nuits trop courtes, je devrais être pas mal plus excitée et enthousiaste à l’idée des options qui s’offrent à moi.

Je me console en me disant qu’il y en a qui changent d’orientation même après leur maîtrise. C’est certain que c’est du « temps et de l’argent » me diront certains. D’un autre côté, je ne vois pas ces moments comme perdus, mais bien comme des apprentissages et de l’expérience de vie. Chose certaine, je ne suis pas encore à la veille de mon choix de carrière, il y a une multitude d’options à quelques pas devant moi et pour l’instant, j’accepte de me laisser aller et de tranquillement trouver ma voie. 

Si jamais les articles de changement de programme ça t’intéresse, on a l’expérience de Marie-Noël juste ici

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