Ambassadeur au seuil de la retraite

Dure tâche que celle des bilans. Ceux-ci vous précipitent dans un état ambigu, à mi-chemin entre l’urgence et la retenue. C’est là tout le paradoxe des adieux qui inspirent plus que jamais la conversation, mais forcent au silence. C’est dans cet état où je me trouve au moment décrire ces quelques lignes qui seront peut-être mes dernières sur ce blogue. Malgré la difficulté d’une telle rétrospection, je ne peux nier les bienfaits d’un tel exercice qui, au moment de tirer sa révérence, vous plonge dans un bain de souvenirs duquel on ressort bien propre et prêt pour une nouvelle aventure. Je tâcherai donc de naviguer prudemment pour éviter de tomber entre Charybde et Scylla. Retour sur une année dans la peau d’un ambassadeur qui approche dangereusement de la retraite.

La tâche

Être ambassadeur, c’est aussi ressentir un léger malaise quand on te demande « c’est quoi ta job? » dans un souper de famille ou au moment de rencontrer de nouvelles personnes. C’est aussi ressentir un malaise encore plus profond quand on te relance avec un « qu’est-ce que ça fait un ambassadeur? » C’est que le terme « ambassadeur » utilisé pour qualifier cette fonction propre à l’UdeM ne désigne pas, comme le veut le langage courant, un dignitaire représentant un État à l’étranger. Bien que ce poste ne vienne pas avec un passeport diplomatique (je devrais peut-être arrêter d’achaler les patrons avec ça), il n’en demeure pas moins enrichissant et gratifiant.

A posteriori, je crois pouvoir affirmer que la tâche de l’ambassadeur.rice consiste avant tout au développement de conditions optimales à l’intégration des nouvelles et nouveaux étudiant.e.s. Être ambassadeur, c’est donc être à l’écoute des besoins particuliers des nouvelles et nouveaux, puis y répondre en les dirigeant vers les bons services. Toutefois, ce n’est pas que ça. Être ambassadeur.rice, c’est aussi incarner les intérêts et les passions qui te définissent pour témoigner de la diversité de possibilités qu’offrent les études universitaires. Au quotidien, ce mandat se traduit par une panoplie de projets diversifiés qui exigent que l’on investisse plusieurs facettes de notre personnalité.

Pour le dire simplement, être ambassadeur, c’est comme un Cherry Blossom. Ça a l’air bon de l’extérieur, mais c’est encore meilleur à l’intérieur!

Profites-en, la période de recrutement bat son plein!

L’horaire

C’est bien simple. En termes d’horaire, le poste d’ambassadeur est aux emplois étudiants ce que la chaussette à orteils est aux sous-vêtements. Ton horaire épousera chaque interstice de ton calendrier pour éviter tout frottement désagréable. Fini les cours manqués parce que ton collègue n’a pas pu te remplacer.

L’équipe

Être membre de l’équipe d’ambassadeurs réguliers de l’ASNE, c’est partager son quotidien avec une bande de joyeux lurons habitée par une énergie contagieuse (énergie qui, par ailleurs, est principalement composée de caféine). C’est aussi sentir que tes collègues sont avant tout des ami.e.s.

Je ne saurais exprimer toute la reconnaissance que j’ai pour cette équipe qui m’a accueilli à bras ouverts cette année. J’espère sincèrement garder contact avec ces humains extraordinaires qui ont su bâtir un esprit de camaraderie qui va bien au-delà du cadre professionnel.

Je mentionnerai aussi la superbe équipe d’ambassadeur.rices de la rentrée qui se sont joints à nous pour faire de la semaine d’accueil un événement inoubliable.

Les boss

Yannick, à mi-chemin entre Yoda et Dumbledore, dirige une équipe de professionnels compétents et généreux qui ont à cœur l’intérêt des étudiant.e.s. Cette sympathique compagnie travaille sans relâche à mettre sur pied des programmes pour les étudiant.e.s en plus d’encadrer l’équipe d’ambassadeur.rices avec brio! Je ne pourrais poursuivre sans mentionner leur volonté réelle et constante de s’améliorer, leur sens de l’humour, leur approche humaine et leur capacité à avoir l’air professionnels tout en joignant des gifs à (presque) tous les courriels.

Les étudiant.e.s

Être ambassadeur, c’est avant tout travailler pour des gens qui te ressemblent. Cet emploi exige beaucoup d’empathie et une capacité à se remettre dans la peau d’un nouvel étudiant pour comprendre ses appréhensions. Finalement, à tou.te.s ces étudiant.e.s que j’ai eu la chance de côtoyer cette année, je ne peux m’empêcher de dire merci pour ces sourires réciproques et ces confidences partagées.

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