Le droit de ne pas être comme les autres

« À l’Université, il faut s’impliquer, il faut parler avec le monde. Il faut être sociable, pis-aller aux party, participer à la vie étudiante, tout ça. » Ce discours, tu as dû l’entendre un certain nombre de fois, de la bouche de pas mal de monde.

En arrivant à l’université, tu es allé à tout un tas d’activités, de party. Tu as rencontré une multitude de gens nouveaux. Il y en a que t’as ajouté sur Facebook. Il y en a à qui t’as jamais reparlé. Il y a cette personne que tu vois le matin en arrivant en cours. Tu leur souris, il.elle te sourit, pis c’est tout. Parce que vous vous souvenez de vous être déjà croisé.es mais vous savez plus qui vous êtes, pis c’est gênant.

Mais dans cette multitude de personnes, il devrait y en avoir quelques-unes avec qui ça va vraiment fitter… sauf que non. Alors ta 1ère session commence, tu vas aux party, aux 5@7. Tu parles à tout le monde. Tu les connais juste assez pour engager une discussion, pas assez pour qu’elle soit intéressante. « Mais pourquoi tout le monde a désormais sa gang de potes et moi non ?! ».

Tu as peut-être l’impression d’être différent, de ne pas avoir les mêmes attentes et les mêmes objectifs que les autres, d’être en avance ou en retard sur eux. Tu regrettes tes ami.es du Cégep, avec qui tu t’entendais sur tout. Tu attends le jour où tu vas rencontrer des gens avec qui ce sera pareil.

Si tu te reconnais dans ces lignes, voilà les conseils que je te donnerais :

Conseil Nº1 : ne juge pas les gens parce qu’ils sont différents de toi

Parfois les personnes que tu penses être tes opposés sont finalement celles avec qui tu vas avoir le plus de points communs. Mettons que toi et un individu X avez des opinions diamétralement opposées sur un sujet qui te tient à cœur. Plutôt que de t’attarder sur votre désaccord, pense au fait que vous avez tous deux un intérêt pour le même sujet, ce qui pourrait vous amener à avoir des conversations très intéressantes. Dans l’amitié comme dans beaucoup d’autres domaines, la différence est une richesse.

 

Conseil Nº2 : sors de ton quotidien en t’impliquant dans ce que tu aimes

Tu as beau essayer, tu ne t’entends pas tant que ça avec les gens de ta cohorte. Enfin, pas au point de devenir ami.e avec. Tout le monde te dit « implique-toi ». Mais l’implication, t’as l’impression que c’est réservé aux étudiants qui aiment faire la fête et qui ont plein d’ami.es. Contrairement à ce qu’on pourrait penser au premier abord, l’implication universitaire ne se résume pas aux associations de programme et aux fraternités/sororités.

  • Le campus de l’UdeM regorge de groupes et d’associations dans lesquels tu peux t’impliquer. Tu peux aller faire un tour du côté de l’Action Humanitaire et Communautaire (AHC) pour t’engager à l’UNICEF UdeM, dans l’équipe de débat de l’UdeM (ÉDUM) ou même dans le club de gaming de l’UdeM !
  • Si tu as plutôt une âme d’artiste, tu peux te tourner vers les Activités Culturelles : tu pourras y prendre des cours de langue, t’initier à la photographie, ou encore laisser fleurir ta créativité dans l’un des nombreux ateliers à saveur artistique qu’ils proposent : dessin, théâtre, tricot, danse… il y en a pour tous les goûts !
  • Bref, ce que j’essaie de te dire en pluggant tous ces liens dans mon article, c’est que tu n’es pas obligé de rester cloîtré dans ton quotidien. Il y a tellement de manières de s’impliquer à l’UdeM que tout le monde peut y trouver son compte. Et ce qui est beau là-dedans, c’est qu’au moment où tu auras trouvé la bonne association/activité, tu rencontreras des gens avec qui tu partages réellement quelque chose.

 

T’impliquer dans quelque chose que tu aimes, c’est un bon moyen de rencontrer des gens avec qui tu partages quelque chose d’autre que juste être dans le même programme. Et si tu as l’impression que tu ne partages rien avec les gens qui t’entourent, si parfois tu te sens seul, n’oublie pas qu’il y a quelque chose de très normal à se sentir différent. Nous sommes tous uniques, et donc tous un peu différents des gens qui nous entourent. Il y a des gens qui le sont plus que d’autre ; et si t’as l’impression que tu fais partie de ces gens, et ben dis-toi que c’est correct, parce qu’encore une fois, la différence est une richesse.

Ah, et une dernière chose : n’oublie pas qu’il y aura toujours quelqu’un pour toi à l’UdeM… à commencer par les Roger

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