Anxiété et université ne sont pas obligées de rimer

En mai, il y a une semaine bien spéciale que j’aimerais porter à ton attention : la semaine de la santé mentale de l’Association canadienne pour la santé mentale. Je veux profiter de l’occasion pour te parler de santé psychologique et d’anxiété; plus particulièrement au sein du milieu universitaire.

L’université… Cette étape parfois pleine de mystères. Que cela fasse une seule session ou plus d’une session que tu y es, ou que tu entres à l’université cet automne, chaque session apporte avec elle son lot de nouveautés. Nouveau milieu, nouvel environnement, nouveaux profs, nouveaux locaux, nouvelles personnes, nouvelle matière… Bref, nouveau « un peu de tout ». Et parfois, les nouveautés, ça peut mener à beaucoup d’anxiété.

Ça prend bien une première fois

Tu es peut-être, comme moi, le premier de ta famille à aller à l’université. Pour ma part, l’entrée à l’université, c’était un peu comme un grand saut dans le vide. Je ne suis pas toujours une fan de l’inconnu, alors j’appréhendais un peu cette étape-là. Tu attends peut-être une réponse qui te dira si tu es admis ou non dans le programme de ton choix. Ou alors, tu as déjà la réponse, et tu en es aux préparatifs (bon d’accord, ça viendra après les vacances!). Peut-être que, pour toi, ça ne représente pas un gros stress. Mais peut-être aussi que c’est une étape que tu vois un peu comme une montagne, pour une ou plusieurs raisons.

 

Tu arrives à l’UdeM cet automne?

Si tu appréhendes ton entrée à l’université, mon premier conseil pour toi, c’est de poser des questions. Parles-en autour de toi, questionne les gens que tu connais qui y sont déjà, viens faire un tour sur le groupe Facebook UdeM+1 2018-2019 pour nous poser tes questions. Ça va te permettre de te libérer de certains facteurs de stress, et d’avoir un été pas mal plus relax pendant lequel tu n’auras pas à t’inquiéter en ressassant tes interrogations. Autre information intéressante : si tu avais des accommodements au Cégep (plus de temps pour les examens, par exemple) et que tu aimerais avoir des accommodements à l’université, je te suggère de contacter le Bureau de soutien aux étudiants en situation de handicap (BSESH). Les accommodements possibles sont variés et ne couvrent pas que les examens. Petit conseil : prends-toi d’avance si tu sens que tu as besoin d’un accommodement! Je te conseille d’aller les voir dès la rentrée ou le début de la session.

Automne rime avec stage?

Si tu as déjà commencé l’université, peu importe le nombre de sessions à ton actif, il se peut que tu débutes un stage cet automne. C’est mon cas, et je peux te dire que ça aussi, c’est un « nouveau départ » qui peut être pas mal stressant. Il y a tellement de questions que tu peux te poser. Comment ce sera? Avec les cours en plus, est-ce que c’est faisable? Je dois aussi travailler pendant les stages, et avec l’école, c’est vraiment beaucoup!

Je fais comment? Saches qu’il t’est tout à fait possible d’avoir un suivi psychologique à l’université. Le Centre de santé et de consultation psychologique (CSCP) offre des suivis psychologiques individuels, tant au Campus de Montréal qu’au Campus Laval. Comme il y a un certain délai, si tu sens que tu pourrais avoir besoin d’un soutien psychologique durant ton stage, je te conseille de les contacter dès que possible.

C’est important de prendre soin de sa santé psychologique et, comme pour la santé physique, la prévention est tout aussi importante! Et si l’un de tes questionnements concerne les questions financières, l’université a aussi des ressources pour toi. Tu peux contacter le Bureau de l’aide financière (BAF) pour rencontrer un conseiller, ou aller jeter un coup d’œil au répertoire des bourses de l’UdeM.

Parlons prévention | Les Roger - Le blogue des étudiants de l'UdeM

Petit mot de la fin – Prise 1

Ta santé psychologique est importante. Je t’ai parlé de plusieurs ressources qui peuvent t’aider: que tu aies besoin de ventiler, d’avoir du soutien, des accommodements, que tu vives des difficultés à différents niveaux, il y a quelqu’un qui peut t’aider. Les vacances qui s’en viennent (ou qui sont déjà arrivées) sont une super occasion de prendre du temps pour soi. C’est l’temps, là, de s’occuper de sa santé. De sa santé physique ET de sa santé psychologique. Les deux. Comme on dit, un esprit sain dans un corps sain!

Pssst! Je te suggères de jeter un coup d’œil à la campagne « Ça va? » de la FAÉCUM!

 

Petit mot (un p’tit peu quétaine) de la fin – Prise 2

J’espère que cet article-là t’a fait du bien. Qu’il t’a, peut-être, rassuré un peu. La santé psychologique, même si c’est un sujet d’actualité, est encore un sujet tabou. Je veux prendre le temps de te dire que chaque personne est unique. Que la santé psychologique, ce n’est pas seulement le fait d’avoir un diagnostic ou non. Que d’avoir un diagnostic, ce n’est pas une raison d’avoir une « étiquette ». Avec ou sans diagnostic, toute personne a des qualités, des défauts et une personnalité bien à elle. Et que chacun d’entre nous vit les choses différemment. Alors je t’encourage à aller chercher de l’aide si tu en as besoin. Je t’encourage à participer au dialogue sur la santé psychologique. Et si, comme moi, tu es aux prises avec un problème ou un trouble en lien avec l’anxiété, je te propose de jeter un petit coup d’œil aux trucs que j’ai développés avec le temps pour m’aider à mieux vivre avec tout ça.

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