How to: préparer son échange étudiant

Me voilà de retour pour te rabattre les oreilles avec les échanges! Après t’avoir convaincu de postuler et de partir à l’étranger en novembre dernier, j’aimerais te raconter un peu comment ça se passe les « derniers moments » tout juste avant ton grand départ. Bon, c’est certain que c’est différent pour chacun, mais juste question de te donner un petit aperçu…

Les listes 

Bon, si tu me connais bien, tu sais que mon agenda est organisé, que ma journée roule de 8 h 00 à minuit et que je marche vite pour être à l’heure partout. J’ai beau  être à mon affaire, mais quand vient le temps de faire une liste pour mes 8 mois à l’étranger, j’capote un peu, mettons. Pour vrai, j’ai dû m’en faire 15, cocher des trucs, en déplacer d’autres, en rajouter trop et peu être en oublier. En tout cas, si j’en oublie je suis pas inquiète; Bruxelles est remplie de magasins. Ça devrait aller. Mais je vais t’avouer que c’est assez épuisant mentalement d’essayer de penser à tout ce que tu devrais apporter avec toi, tout en voulant voyager léger. Pour vrai, j’essaie le minimalisme en 2017. « Ben oui » partez tous à rire parce que vous m’en croyez incapables, j’vais vous surprendre. Just watch me ! Donc mon petit truc ici: quand tu pense à quelque chose, note-le, mets-le dans ton tas de choses à apporter et quand tu vas « paqueter », tu décideras peut-être de le laisser tomber.

Les courses 

Sérieusement, conserve-toi du temps libre avant de partir. J’ai tendance à me dire que j’ai encore le temps, ou qu’en un après-midi je vais trouver un sac, des bottes et des accessoires de randonnée en un rien de temps. Disons que j’ai été très chanceuse que ça m’arrive. Mais pour tout le reste… les prescriptions, les verres de contact, les accessoires du quotidien, des bas pour remplacer tous mes troués, l’électronique et j’en passe. Je pense que je ne me suis jamais ramassée avec autant de factures et de cartons d’emballage dans mon recyclage en si peu de temps. Je sais que je suis bien prévoyante et que d’apporter des savons et des ustensiles c’est pas vraiment nécessaire, mais je me dis que j’économise un peu si c’est des dépenses pré-Europe (genre c’est pas mon budget euros qui y passe). Une fois que tu auras fait le tour de la ville pour trouver ton « stock », il te reste à le « paqueter » . Tu peux t’y prendre la veille, mais assure-toi de pas dépasser le poids maximal. L’avant-veille au moins j’ai le temps de ré-évaluer ce que je laisse en arrière.

Les aurevoir

Outre les courses quand t’hais magasiner, je pense que les aurevoir c’est le plus difficile. Je termine mon bac. Sous peu, mes amis de programme aussi. Dire que j’ai passé presque trois ans à leurs côtés. Avant qu’on se sépare tous l’automne prochain, je suis obligée de faire mon deuil maintenant 8 mois trop tôt. Un souper, une autre soirée dans un bar, un concert, un autre bar, puis un brunch au resto. Pas que je redoute le dernier moment, mais disons que je ne l’affectionne pas tellement. Évidemment, 8 mois c’est pas 4 ans… C’est juste pas facile de laisser derrière soi des gens qu’on aime, avec qui on a partagé notre quotidien. C’est la même chose pour la famille. Je sais par expérience que les vrais amis restent et qu’ils seront encore présents à mon retour. Et je ne dois pas nier que les aurevoir me rapprochent de mon départ et que c’est excitant! J’aime juste pas voir le monde pleurer. J’suis ben émotionnelle. Mais quand je vais franchir les douanes de l’aéroport, ben là c’est une autre histoire.

L’excitation et la réalisation

C’est au travers de toutes ces étapes que depuis le 2 janvier, je me rends compte que ça s’en vient, VITE. Bien que je sois départagée entre écouter Sherlock dans ma robe de chambre, sortir avec mes amis jusqu’à 3hrs du mat’ et passer des beaux moments avec mes parents, à quelque part, je suis juste terriblement excitée. Le bonheur et les projets se promènent dans mes cellules et mon esprit vagabonde entre Fribourg et les Faroe Islands. J’ai de la difficulté à me contenir, à m’endormir surtout. Le départ est maintenant si tangible. Je réalise que c’est bien vrai; 8 mois seule à l’est de l’Atlantique. Combien j’ai aspiré et travaillé fort pour ce rêve; MON rêve, maintenant devenu réalité.

2 tranches de vie

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